sábado, 7 de septiembre de 2019

REVISION CRITIQUE (PAR ALLUSIONS) D’UNE PUBLICATION DE QUENTIN LE PLAT:


REVISION CRITIQUE (PAR ALLUSIONS) D’UNE PUBLICATION DE QUENTIN LE PLAT:


Sur cette publication Monsieur Quentin Leplat parle de ma personne.

Je vais donc faire (par allusions) une révision critique de sa publication.

(R = REMARQUE)

Je commencerai d’abord par sa conclusion.

1/ Conclusion:

Il ne reste guère d’arguments en défaveur de l’existence du mètre avant son introduction officielle. La plupart des gens qui s’insurgent devant l’affirmation que nous portons refuse d’en débattre autrement que par commentaires sur les réseaux sociaux.

R 1/ M. Leplat. C’est bien simple.

Au lieu de parler d’arguments puisque vous soutenez que le système métrique décimal existait dans l’Antiquité:

I / Apportez des textes anciens décrivant ce système, soit des règles graduées en m, cm et mm. On attend ces textes et ces règles depuis des mois.

II/ Refutez les textes anciens décrivant le système antropométrique et ces règles en Doigts:


2/ J’ai proposé au métrologiste Luis Castano Sanchez une discussion vidéo publique qu’il a refusé, idem pour l’égyptologue Franck Monnier. Outres ces chercheurs que je pense sincères, il y a des gens plus pathétiques tel que les pseudos zététiciens comme l’animateur de la chaine Passé recomposé qui refuse un débat et se permet de créer un live sans me prévenir dans un second temps… faisant accroire qu’il ne peut me joindre pour me prévenir.

R 2/ M. Leplat. En bon manipulateur vous oubliez de dire les raisons pour lesquelles j’ai refusé une discussion vidéo publique.

La première raison c’est que par des raisons de santé je dois veiller à ménager mon énergie (ce dont vous vous foutez de nouveau ici avec votre campagne de discrédit contre ma personne).

La deuxième raison c’est que l’on a déjà débattu plusieurs fois et à chaque fois que je vous mets sous le nez la règle égyptienne graduée en Doigts qui prouve que le système de mesures ancien était un système antropométrique vous partez en courant.

C’est déjà arrivé sur “Le site d’Irna”:


Et c’est de nouveau arrivé alors que nous débattions sur ma page Facebook:


3/ Ce pseudo zététiciens, Pierre Ratbb (faux nom), alias Gollum Illuminati, animateur de la chaine Passé recomposé, vont jusqu’à s’associer avec des internaute tel que (Gigantoraptor*) qui achètent des dislikes pour faire baisser l’audience des vidéos qui leur déplaisent. Ci dessous, une image tirée des statistiques de Youtube qui permet de voir que le 5 janvier, alors que la vidéo était vu une cinquantaine de fois, 300 dislikes furent imputés sur la vidéo. Ces dislikes (je n’aime pas) ont pour conséquence de faire baisser le référencement de la vidéo sur Youtube et donc la possibilité que des gens découvrent la vidéo.

R 3/ Vous ne parlez pas de moi. Donc, je ne ferai aucune remarque.

4/ Ces agissement laisse entrevoir a quelle point ces gens là n’ont pas confiance dans les connaissances qu’ils brandissent. Ils se cachent derrière des pseudos, refusent le vrai débat publique, utilisent des méthodes de trolling ou tentent de faire déréférencer les vidéos qui les dérange.

R 4/ Pour ma part, J’ai une bonne confiance dans mes connaissances en Philologie (car c’est la spécialité où j’ai été formé à l’Université de Cadix) et en Métrologie Historique (car c’est mon domaine de recherche depuis 2011).

Voici le lien à ma conférence sur le sujet à l’École d’Architectes de Cadix en 2016:


Voici le lien à la page web du VIème Congrès Espagnol de Métrologie en 2017, où j’ai participé:


5/ * Lors d’un live en direct sur la chaine de Jim le veilleur non silencieux, l’animateur de la chaine Gigantoraptor (Aurélien Enthoven, fils de Carla Bruni et Raphaël Enthoven) à avoué avoir tenter de sabordé la vidéo avec son ami Gollum Illuminati. D’une part l’étud que j’avais publié n’a pas du tout été contredite, et d’autre part, on comprend dès lors pourquoi la vidéo fut attaqués quelques jours plus tard par un achat probable de dislikes puisqu’il y en a eut 6 à 7 fois plus que de vue sur la vidéo ce jour là…. (voir graphique ci dessus).

R 5/ Vous ne parlez pas de moi. Donc je ne ferai aucune remarque.

Je passerai maintenant à la révision critique de sa publication:

1/ Il n’est plus à démontrer que les anciens savants Égyptiens connaissaient la taille de la terre, et ont employés plusieurs unités de mesure dont le «mètre». J’ai publié un très grand nombre de preuves matérielles et vérifiables facilement.

R/ Les anciens égyptiens n’employaient pas le système métrique décimal. Ils employaient un système antropométrique dont l’unité centrale était l’Homme. Nous conservons des règles égyptiennes graduées en Doigts, Palmes, etc., qui prouvent l’existence de ce système:


Donc, si. Vous devez encore prouver que les anciens employaient le système métrique décimal. 

Comme je vous disais plus haut:

“Au lieu de parler d’arguments puisque vous soutenez que le système métrique décimal existait dans l’Antiquité: I / Apportez des textes anciens décrivant ce système, soit des règles graduées en m, cm et mm. On attend ces textes et ces règles depuis des mois”.

2/ Je vous joint une liste de lien ou ceci est démontré:

Articles à lire.

Ératosthène à emprunté aux anciens Égyptiens une méthode de mesure de la terre.
Le secret astronomique et géodésique de la coudée royale.
Le yard mégalithique, premier étalon de la mesure de la terre et du temps.
Observation métrologique à Tiwanaku.
Étude métrologique du Coricancha

Vidéo conférence en ligne sur le sujet:

Mégalithe et pyramide gardien de la mesure de la terre.
La mesure cachée des anciens.
Métrologie cachée du plateau de Gizeh.
Pérou Bolivie Nouveau Regard.

R 2/ C’est bcp plus simple, M. Leplat:

I / Apportez des textes anciens décrivant le système métrique décimal, soit des règles graduées en m, cm et mm. On attend ces textes et ces règles depuis des mois.

II/ Refutez les textes anciens décrivant le système antropométrique et ces règles en Doigts:


3/ Malgré ces preuves scientifiques, il est des spécialistes (pas tous) qui résistent pour admettre ces évidences et réclament d’autres preuves. D’une part, ces autres preuves qu’ils réclament existent déjà pour certaines, ils n’ont pas pris soin de les chercher, ou bien, elles ne sont pas nécessaires.

R 3/ Les règles égyptiennes en Doigts qui prouvent l’ancien système de mesures antropométrique ne sont pas vraiment difficiles à trouver:


Pour les textes de auteurs anciens ce n’est pas difficile non plus: Heron, Vitruve, etc.

Par contre les règles anciennes en m, cm et mm sont tellement cachées qu’elles sont inexistantes. Du moins jusqu’à présent on attend toujours que vous les montriez. Et de même avec des textes anciens décrivant le système métrique décimal.

4/ Concrètement, il y a deux questions qui ressortent et semblent rester en suspens pour les sceptique (chronique?). Je dis bien, qui semble rester en suspens, car en réalité il y a des preuves qui permettent de répondre à ces questions, mais elles ne sont pas indispensables comme vous allez le voir:

Où sont les arguments philologiques, (c’est à dire des preuves écrites ou artistiques), que les anciens connaissaient la taille de la terre et en avaient déduit leur mesure?

Ou sont les étalons de mesure qui font 1 mètre?

Où sont les preuves écrites?

En voici une, rapporté par une Égyptologue spécialisée dans les mathématiques Égyptienne.

Djehouty (Thot), est le dieu Égyptien de la mesure, on dit de lui sur les textes hiéroglyphiques «Celui qui mesure cette terre». Mais aussi qu’il est «le maitre de la coudée». (Marianne Michel, Les mathématiques de l’Egypte Ancienne).

Il est associé à l’Ibis, qui avec ses grandes jambes, marchand de ses pas réguliers, semblant arpenter le sol.

«C’est lui qui a fixé les limites des nomes du Pays». Il est l’auteur des plans des sanctuaires des dieux car lui seul sait tracer des plans et orienter les bâtiments»

R 4/ C’est vrai. On dit que Thot est le maitre de la coudée. Or, la coudée est une unité antropométrique. Donc, aucune référence au système métrique décimal ici, M. Leplat.

5/ Voici d’autres textes qui montrent que les Égyptiens savaient arpenter sur de très très longue distance: Extrait de la tombe Thébaine n°196 de XXVIème dynastie qui dit ceci:

La frontière sud atteint Elephantine, la frontière nord atteint la nome du Lièvre sur 51 Itérous. (1 Itérou = 20 000 coudées). La distance arpenté ici est de 534 km (10,472 km x 51)

Or, si l’on trace des lignes qui rejoignent les différentes Nome d’Égypte entre Le temple d’Éléphantine et la Nome du Lièvre, la distance est de 532 km. Ce trajet qui suit le Nil est relié par les temples de chacune des Nomes. De fait nous avons un indice intéressant ici des capacité d’arpenteur des Égyptiens.

Cette mesure qui relie les temples de chacune des Nomes d’Égypte indiquent que les anciens Égyptiens avaient pu évaluer la distance avec une précision tout à faire remarquable.

R 5/ Personne (du moins pas moi) a nié que les Égyptiens savaient arpenter. Ce que je nie c’est qu’ils aient employé le système métrique décimal car ce système a été créé en 1789 (environ).

Ceci dit, puisque vous soutenez que les anciens employaient le système métrique décimal vous devez apporter des textes anciens décrivant ce système et des règles anciennes en m, cm et mm. Et on attend depuis des mois.

Aussi vous devez expliquer les textes anciens qui parlent d’unités antropométriques et les règles graduées en Doigts, Palmes, etc. Car elles existent bel et bien.

6/ D’autres indices écrits.

L’égyptologue Allemand Guyla Priskin cite plusieurs documents qui évoquent la géographie du nord au sud de l’Égypte et la mesure récurrente de 106 Iterous. Notamment le «Tanyr Geographical Papyrus» ou il est fait mention de 106 Iterous et d’une série de hiéroglyphes qui font références aux limites nord sud du territoire Égyptien. Le nombre 106 Iterous est rapporté fréquemment dans les écrits Égyptiens, sur les tombes et les temples. Ces éléments de preuves indiquent que 106 Iterous mesurent 1/36ème du globe, ce qui est exacte avec une précision de 99,8% par rapport au méridien de l’Égypte.

Source:


Cet auteur rapporte aussi la description de la terre d’Égypte sur les murs du temple d’Edfou, voici ce qu’il en dit.

The description of the land of Egypt found on the enclosure wall of the Edfu temple is shown to refer to a map of the country that was devised to bring a symbolic numbers game into play based on the golden ratio.

La description de la terre d’Égypte trouvée sur le mur d’enceinte du temple d’Edfou fait référence à une carte du pays conçue pour faire jouer un jeu de nombres symboliques basé sur le nombre d’or.

Source:


R 6/ Sauf que la reconstitution globale (et sans erreurs) du système de mesures antropométrique égyptien reste à faire. 

Les unités de ce système sont expliquées par écrit sur des textes qui doivent encore être étudiés en détail philologiquement. C'est justement le travail que je fais minutieusement en solo depuis 2011.

7/ Enfin, à propos des arguments philologiques (écrit) il convient de rappeler qu’ils ne sont pas essentiels et ne peuvent à eux seuls constituer une preuve. Un texte, peut tout à fait être une fiction, comme nous le faisons à notre époque. Que penserait les futurs archéologues en découvrant des bandes dessinées de science fiction, ou des photos tirées de la «Guerres des étoiles». Les textes peuvent aussi laisser une marge d’erreur importante dans l’interprétation.

R 7/ Les textes anciens décrivent le modèle humain et le système antropométrique complet. Ces textes se correspondent avec le modèle humain employé (qui se conserve toujours) et avec les étalons (qui se conservent toujours). Ils ne sont donc pas du tout une fiction.

C’est vrai qu’il peut être difficile d’interpréter ces textes. Mais il existe des spécialistes dans cette tâche: les philologues.

Mais même si les textes qui décrivent le système antropométrique peuvent parfois être difficiles à interpreter on ne peut pas les ignorer. Et puis finalement ces textes parlent très clairement d’unités antropométriques (Doigt, Palme, etc) qui sont sur les étalons.

8/ Ainsi, on doit prendre les preuves écrites comme des indices qui peuvent nous inciter à chercher dans une direction.

R 8/ Justement. On doit prendre les textes qui décrivent le système antropométrique comme des indices pour reconstituer l’ancien système de mesures antropométrique.

Les textes anciens ne permettent en aucun cas de soutenir l’existence du système métrique décimal car ce système (qui a été créé en 1789 environ) n’est jamais expliqué sur les textes anciens.

9/ Quant aux preuves artistiques, elles sont aussi d’ordre philologique, et en ce qui concerne l’Égypte, nous avons de nombreuses preuves d’ordres artistiques qui suggèrent que les anciens Égyptiens savaient arpenter sur de longues distances. Or l’arpentage sur de longues distances, est la base de la mesure de la terre. C’est en faisant de la triangulation que l’on peut mesurer la taille de la terre.

R 9/ Personne (du moins pas moi) a nié que les Égyptiens savaient arpenter. Ce que je nie c’est qu’ils aient employé le système métrique décimal car ce système a été créé en 1789 (environ).

10/ Howard Crowhurst et moi même avons contribué à montrer que les Égyptiens ont implanté les pyramides en suivant des principes d’arpentage précis sur des distances de plusieurs dizaines de kilomètres. D’autres auteurs, Égyptologues ont aussi montré que les complexes pyramidaux répondent à des principes géométriques parfaitement orientés sur les méridiens. La photo ci dessous illustre mon propos et est tirée d’une publication de l’Égyptologue Magli Giulio.

Source:

R 10/ Il n’y a rien de particulier à employer des figures géométriques simples. Le problème principal de vos propositions c’est de soutenir l’existence du système métrique décimal en ancien Égypte alors que ce système a été créé en 1789 (environ).

11/ Les étalons métrologiques

Venons en à l’autre élément de preuve demandé… ou sont les étalons de mesure qui prouvent par exemple que les Égyptiens connaissaient le mètre?

Tout d’abord, il convient de préciser que nous n’avons pas besoin de trouver une règle graduée ou un étalon pour connaitre la mesure employée par une civilisation qui organise son espace suivant des principes géométriques simples. Or les Égyptiens utilisaient la géométrie modulaire. En effet, Newton avait estimé la coudée royale Égyptienne à 52,38 cm en se basant sur le plan au sol de la chambre haute de proportion 10 coudées par 20 coudées. Lorsque vous mesurez un double carré, vous pouvez connaitre la mesure unitaire. C’est ce qu’avait fait Newton. Ce n’est que 150 ans plus tard que furent découvertes les toutes premières coudées graduées qui confirmaient la déduction de Newton.

R 11/ Soit vous n’avez pas du tout lu le travail de Newton, soit vous faussez son travail volontairement. J’invite quiconque voudra le faire à lire le travail de Newton. Car Newton passe tout son temps à citer les textes des auteurs anciens qu’il avait étudié à fond (Vitruve, Heron et autres). Aussi Newton parle tout le temps d’unités antropométriques (pas du mètre).

Voici un lien à une page web avec le texte de Newton. Et on peut trouver le texte original sur Google:

http://www.newtonproject.ox.ac.uk/view/texts/normalized/THEM00276?fbclid=IwAR0N37Mw5ELzgqvJjznkSLpm38MU4MjAaF92LnHr_8o0WT-Edb0i4-axOXk

Il suffit de cliquer sur les chiffres (1, etc) pour vérifier les auteurs anciens cités par Newton: Vitruve, Heron et autres.

12/ Nous avons un autre exemple majeur. Le professeur Alexander Thom avait déduit quant à lui la mesure du yard mégalithique en mesurant des centaines de cercles mégalithiques de pierre en Écosse et en Angleterre. De cette base de donnée, il avait constaté qu’une mesure revenait de manière redondante pour écarter le hasard. Cette mesure, c’est le yard mégalithique qui mesure 82,94 cm.

R12/ Il n’y a aucun étalon physique qui soutienne ce yard mégalithique proposé par Thom. Donc, pour l’instant c’est juste une proposition qui reste à vérifier.

13/ Au Mexique, sur le site de Teotihuacán, l’archéologue Saburo Fugiyama à lui aussi déduit la mesure employée par les bâtisseurs en étudiant l’implantation au sol de la cité.

R13/ Il n’y a aucun étalon physique qui soutienne les propositions de Saburo Fugiyama. Donc, pour l’instant c’est juste une proposition qui reste à vérifier.

14/ Nous avons des dizaines d’exemples de ce genre là, ou les métrologues déduisent les unités de mesure, soit de la géométrie, soit à partir d’une base de donnée et d’outils mathématiques statistiques, ainsi que des grilles modulaires qu’ils superposent sur les plans des temples et des villes. Les mathématiques et la géométrie sont les bases de la métrologie historique.

R 14/ Le système de mesures ancien est expliqué par les auteurs anciens dans ses traités et c’est un système à base antropométrique. Rien à voir avec votre proposition du mètre dans l’Antiquité.

15/ De fait, on peut prouver l’emploi d’une mesure sans avoir découvert un étalon qui confirme la mesure. Les expériences de terrain l’ont déjà largement démontrées.

R 15/ Les preuves que nous avons c’est des règles graduées en Doigts, Palmes, etc. Et ce qu’elles prouvent c’est l’ancien système antropométrique, pas le mètre.

16/ Ensuite, il convient de préciser, que ne cherchant pas les preuves de ces étalons gravés sur les murs des temples en Égypte, les Égyptologues ont peu de chances de voir qu’ils ont sous leur nez des dizaines de figures géométriques potentiellement pensées en mètre ou en coudée. Certains Égyptologues comme Schwaller de Lubicz propose différents éléments de preuve comme cette rainure gravé sur un pyramidion.

R 16/ On n’a pas à chercher les preuves des étalons égyptiens sur les murs des temples. Nous avons ces règles antropométriques dans les musées:


17/ De nombreuses gravures avec un dieu tenant un bâton entre ses mains mériteraient d’être mesurées. Cela n’est jamais fait ou jamais publié.

R 17/ Nous avons déjà plein de données sur les règles et sur les textes. Autant commencer par là pour reconstituer globalement le système antropométrique, puis l’appliquer.

18/ Le pendule ou le gnomon, comme outils de mesure.

Ce qui peut aussi expliquer la difficulté à trouver des étalons de mesure, c’est que celles-ci sont consignées non pas sur une règle, mais à l’aide d’un pendule qui oscille à une certaine fréquence. Plus la corde est longue plus l’oscillation du pendule est lente. En comptant le nombre d’oscillation du pendule pendant le temps que met l’ombre d’un bâton pour parcourir 30°, nous avons ainsi une méthode de conservation et de transmission de la mesure. Le savant ajuste ensuite la longueur de sa corde pour que la mesure soit ainsi retrouvé et transmise durablement en fonction d’un étalon invariable.

Cette méthode ne requiert pas une technologie de pointe. Ce n’est bien sur qu’une hypothèse, même si nous savons que les Égyptiens utilisaient le gnomon pour mesurer l’ombre à partir des Obélisques, ou avec les nombreuses illustrations qui en attestent. L’usage du pendule en Égypte est moins certains, mais reste tout fait envisageable, d’autant plus que nous savons que les Sumériens l’utilisaient déjà.

On sait par exemple que les Égyptiens divisaient la journée en 24 ou en 12 heures. A la latitude de l’Égypte un pendule de 1 mètre oscille 3600 fois ± 1 en une heure (soit 1/24ème de journée). On se doute que les Égyptiens utilisaient la base 60 pour diviser le temps, leur année comptait 360 jours + 5 jours de fètes. Il n’est pas impossible que le pendule battant 3600 fois en 1/24ème de journée soit une façon de conserver l’unité métrique. Cela reste une piste de recherche académique, même si je pense qu’ils utilisaient bien des étalons de pierres très précis… ce qui devient moins académique, mais pourtant factuel.

R 18/ Pour ne pas faire long, je vais juste retenir cette phrase:

“Ce qui peut aussi expliquer la difficulté à trouver des étalons de mesure, c’est que celles-ci sont consignées non pas sur une règle, mais à l’aide d’un pendule qui oscille à une certaine fréquence”.

FAUX. Il n’y a aucune difficulté à trouver des étalons de mesure. Bcp de règles égyptiennes se conservent toujours aujourd’hui dans les musées. Ce qu’il faut faire c’est bien les étudier:


19/ Mais à t’on d’autres preuves avec des étalons métrologiques antérieur à l’introduction du mètre par exemple?

Oui, il y en a. Il existe des étalons de mesures gravés ici ou là sur les murs ou le pavement des églises, ou tout simplement des outils d’architectes qui se mesurent avec l’unité métrique.

R19/ FAUX. Il n’y a aucun étalon ancien (antérieur à la création du système métrique décimal en 1789, environ) qui soit gradué en m, cm et mm. Je vous mets au défi de le montrer.

20/ Exemple 1, ci dessous un étalon Allemand avec entre autre une pige de 2 pieds métriques (2 x 33,333 cm), la précision est de l’ordre de 3/10ème de millimètre.  La seconde mesure en dessous vaut 3/5 de coudée royale Égyptienne à 3/10ème de mm près. Cet exemple est d’autant plus intéressant, que lors d’une étude statistique publiée en 2017 nous avons constaté que les mesures les plus redondantes sur les églises du 12ème au 18ème siècle étaient de 33,3 cm, 52,3 cm et 31,4 cm. En France, avant l’introduction officielle du mètre, les deux mesures du pieds les plus employées étaient le pied de 31,4 cm et le pied de 29,7 cm (pied romain). (Voir Traité de métrologie de Paucton avec la liste des mesures par région)

Mais il y a d’autres exemple, ci dessous les étalons de l’église de Villafranca de Conflent. Les dimensions sont 2 mètres ± 0,003, 1,618 ± 0,003 et 1,250 m ± 0,001.

Enfin, il existe des outils du 16ème et 17ème siècles et qui sont clairement des étalons du pied métrique. Il s’agit des compas de proportion qu’utilisaient les architectes pour dessiner les plans des monuments. On trouve aussi des rapporteurs qui mesurent 10 cm de large. Voir les photos ci dessous.

R 20/ Tous ces étalons ne prouvent en rien l’existence du système métrique décimal car ils ne sont absolument pas gradués en m, cm et mm. C’est des étalons anciens qu’il faut étudier sérieusement, c’est tout. Mais ils ne sont absolument pas gradués en m, cm et mm.

21/ Conclusion: (voir au tout debut)

R 21/ Je ne ferais aucune remarque sur cette conclusion à vous car j’ai mis mon opinion au tout début de ma révision de votre publication. Mais je tiens à laisser ici ma conclusion.

Ma conclusion:

Ma conclusion est bien simple.

M. Leplat n’est pas capable d’apporter des textes et des règles pour prouver ce qu’il soutient, à savoir, l’existence du système métrique décimal dans l’Antiquité.

M. Leplat n’est pas capable de refuter les textes et les règles qui prouvent l’existence du système de mesures antropométrique dans l’Antiquité.

Donc, il veut “gagner” le débat par repétition à l’infini (sans preuves) de sa proposition et par des techniques manipulatoires afin de fatiguer son “adversaire”.

Et c’est avec ça qu’il se dit scientifique.

Navrant.

Luis Castaño Sánchez. 

Licenciado en Filología (Universidad de Cádiz, 1992).

Investigador en Metrología Histórica.


1 comentario:

  1. Désolé Luis mais vous avez échoué une fois de plus.... et vous n'avez toujours pas compris la nuance entre le système décimale et l'unité de mesure....
    Vous n'êtes pas assez compétent en science physique, mathématique, statistique... et vous prétendez seul contre tous les métrologistes historiques que le seul moyen c'est de trouver un texte et un étalon, alors que la majorité des découverte en métrologie ont été faites sans cela, uniquement avec des méthodes de science mathématique, géométrie, statistique...
    Vous croyez naïvement que les textes anciens vous donnerons des réponse... mais il n'existe aucun texte ancien qui explique la coudée de Nippur, ou la coudée royale...

    Je suis vraiment désolé de vous mettre autant en difficulté... Vous passez votre énergie à écrire, alors que faire un live publique en vidéo ne demande pas autant de temps... Votre argument pour refuser le débat ne tient pas.

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